Les vidéo-projections de corps en mouvement, réduits à la taille d’insectes par Michal Rovner — recouvrent d’une écriture ambigüe des roches, carnets, fonds de boites de Pétri, et les murs d’une salle d’exposition… Quel imaginaire et perception du corps revêtent les rapports entre les formes et les matériaux quand, sous le regard du public, ces homoncules s’apparentent à des textes, des partitions, ou autre propos indéchiffrable ? Partant de la sémiologie iconique, cette communication résume les observations conduisant à une réflexion plus générale sur la représentation contemporaine du corps à l’heure du presque tout — image et texte —conceptuel, numérique et manipulable.