FRANÇAIS
Analyser l’imaginaire, c’est aussi bien analyser les figures représentées que les modalités de leur réception. Il s’agira ici d’évoquer d’une part, les figures émergentes dans les représentations du corps et, conjointement, la manière dont les dispositifs de réception problématisent également le corps (celui du spectateur). Pareille problématique concerne aussi bien le cinéma que les nouveaux médias et l’Art contemporain. À titre indicatif, voici quelques questions à explorer :
Peut-on réellement parler d’un « effet cinéma » au XXe siècle, comme on a pu parler de « l’œil du Quattrocento » (Michael Baxandall ) sur les manières de représenter les corps et le monde ?
En quoi l’intervention de textes dans les images animées problématise la posture du spectateur ? Est-ce une suture de temporalités différentes ?
Quelles sont les représentations contemporaines du corps ? Peut-on faire un parallèle entre les corps postmodernes des héros hollywoodiens de Science Fiction et les nouveaux rapports que l’on entretient avec - et via – les nouveaux dispositifs de médiation ?
Les nouveaux dispositifs de réception consistent-ils à repousser nos limites phénoménologiques ? Si oui, en quoi cela modifie-t-il les enjeux de l’intertextualité ?
ENGLISH
Analyzing imagination means as well to analyze the represented figures that the modalities of their reception. We’ll be interested here in, on one hand, evoking the emergent figures of the body and, collectively, the way the contemporary devices of reception also give a new meaning of the body (of the Spectator). This question concerns as well cinema as new media and contemporary Art. As a rough guide, here are some questions to investigate:
Can we really evoke a " cinema effect " in the XXth century, as we were able to evoke " the art experience of the Quattrocento " (Michael Baxandall) about the way to represent bodies and world?
In what way the intervention of texts in moving pictures give a different posture of the spectator? Is it a suture of different temporalities?
What are the contemporary representations of the body? Can we make a link between the (Hollywood’s Science Fiction) hero’s post-modern (and up-loadable) bodies and the new connections, which we maintain with - and through - the new devices of mediation?
Do the new devices of reception give us the possibility to exceed our phenomenological limits? In what way does it modify the stakes in the intertextuality?