FRANÇAIS
La floraison actuelle de productions d’inspiration eschatologique et post-apocalyptique constitue un medium fécond pour qui s’intéresse à l’anthropologie culturelle. Nous proposons ainsi de réfléchir aux représentations de la fin dans la littérature et le cinéma contemporains : comment ces supports culturels s’approprient-ils les discours écologiques, économiques, religieux et politiques, tant actuels que multiséculaires ?
Il faudrait également s’interroger sur les différences de discours et de figurations entre livres et films : quand le cinéma adapte des romans (Mac Carthy, Houellebecq), que retient-il et pourquoi ? La parole des écrivains est-elle plus libre, plus radicale que celle des producteurs et dans quelle mesure ? Le cinéma apocalyptique est-il propagandiste ? Quelle image de notre société, de l’être humain peut-on dégager de ces représentations ?
Il serait également intéressant d’adopter une vision diachronique : peut-on percevoir un changement dans les représentations de la fin dans les productions littéraires et cinématographiques ? Quelle(s) interprétation(s) peut-on en donner ?
Enfin, le medium culturel informe-t-il les discours des acteurs politiques, économiques ?
A partir de ces quelques axes, non exhaustifs, nous espérons recevoir des propositions de spécialistes de la littérature et du cinéma, mais en outre de sociologues, d’économistes, d’historiens, et encore d’écrivains et de cinéastes.
ENGLISH
Flowering current productions inspired post-apocalyptic and eschatological is a fertile medium for those interested in cultural anthropology. We therefore propose to consider the representations of the end in the contemporary literature and cinema: how media ownership of cultural discourses they ecological, economic, religious and political, both present and centuries old?
It should also consider the differences in rhetoric and figuration, between books and movies: when the film adapted from novels (McCarthy, Houellebecq), that retains it and why? The words of writers are they freer, more radical than these of producers and to what extent? The apocalyptic film is it propaganda? What image of our society, human beings can be derived from these representations?
It would also be interesting to take a diachronic vision: can we perceive a change in the representations of the end in literary productions and film? What (s) interpretation (s) can we give?
Finally, the culture medium does it inform the discourse of politicians, economists?
From these few lines, but not exhaustive, we hope to receive proposals from specialists in literature and film, but also sociologists, economists, historians, and even writers and filmmakers.