Schwarz-Abrys, artiste peintre et romancier, a connu son heure de gloire dans les années cinquante. Il est aujourd’hui oublié, mais a publié trois romans autofictionnels aux dispositifs narratifs complexes, dans lequels il se plait à se représenter en tant que peintre.
Schwarz-Abrys a été interné à l’hôpital Sainte-Anne pendant la Seconde Guerre mondiale, semble-t-il pour le protéger de la Gestapo. Il y a peint de nombreux tableaux qui représentent des scènes d’hôpital, elles aussi décrites dans ses romans asilaires publiés après sa sortie, et dans lesquelles il apparaît, tant en peinture qu’en récit.
Je me propose de confronter ces différents portraits de l’auteur par lui-même aux images et photographies illustrant les nombreux articles de presse lui ayant été consacrés.
